Published on janvier 17th, 2011 in
Le trek
Les Nepalais nous ont reveille pendant la nuit, pour nous demander des medicaments en pretextant que l’un des leurs souffre du mal des montagne…. Si c’est une blague, elle nous fait moyennement rire. D’autant plus qu’on ne peut pas etre malade a cette altitude, c’est un connaisseur qui vous parle…
Du coup nous ne partons que vers 8 heures et des bananes. Descente sur le village de Pati Banyang. Remontee dans les cultures en terrasse, encore. Quelques maisons magnifiques.
Le temps est au beau fixe. Pause de midi dans un petit coin de paradis. Je dessine. Arnaud bouquine, Alix et Jo se prelassent au soleil. Reprise a 14h15… On marche jusqu’a Golphu Banyang, un patelin situe au creux de la crete que nous suivons depuis le debut. Jo et moi prenons notre revanche a la belote. La nuit est claire, les etoiles sont magnifiques. Je tente quelques photos. Coucher a 20 heures.
Published on janvier 17th, 2011 in
Le trek
Le 3 janvier.
Comme prevu, depart a 7h30. On a loue un taxi pour nous rendre a Sundarijal, petit village sans ame, et depart du trek. Sur le chemin, je veux changer l’argent qu’il me reste. Le bureau ou nous nous arretons ne peut me changer que 150 euros. Arnaud veut retirer. Ca ne marche pas… Du coup petite angoisse au niveau argent. On se dit qu’on va devoir faire gaffe. Le temps est couvert. Debut de trek timide.
On grimpe dur. Le ciel se decouvre. Des cultures en terrasse recouvrent l’immense surface des contreforts himalayens. Quelques villages aux maisons tres parsemees.
Petite etape : 5 heures de marche. On s’arrete a Chisopani, 2150 metres d’altitude. Quelques lodges assez hideux poses sur une crete degarnie.
Un groupe d’ados Nepalais s’installe dans l’hotel voisin. Nous achetons un jeu de cartes et nous jouons a la belote. Alix et Arnaud contre Johan et moi. Premiere manche pour eux…
Lever tot. Nous initions Arnaud au petit dej’ local : the chai et beignets gras. Objectif de la matinee : pourvoir notre nouvel equipier en vetements de montagne. Exploit accompli en une demi journee! Remarquable.
Le temps est gris, maussade.
Apres les debordements gastronomiques des derniers jours, on essaie de se limiter financierement. Du coup a midi c’est momos pour tout le monde.
L’apres-midi, j’ai un éclair de genie, une idée lumineuse, bref, deux neurones qui se connectent : afin d’eviter les 9 heures de bus pour rejoindre Dunche, point de depart du trek du Langtang, je propose aux autres de commencer le lendemain sur le trek d’Helambu, et de rejoindre la vallee du Langtang par le col de Gosainkund. Quelques jours de marche, mais nous sommes la pour ca, après tout!
Adopte a l’unanimite. Depart le lendemain, a 7h30.
1er janvier.
Nous quittons Bandipur au matin. En Jeep, juste pour em…der le chauffeur du bus local qui nous demande 50 roupies par tete (ca doit etre quelque chose comme 10 roupies pour les habitants).
Nous prenons le bus pour Katmandou dans la vallee. Quelques heures et un film Bollywoodien – oui, nous avons droit a la tele! – plus tard, nous revoila a notre point de depart. Retour a la Famiy Peace Guesthouse. Les douches sont bien evidemment… froides.
Arnaud debarque vers 16h30. Ca fait plaisir. On discute, on l’assomme de details, d’anecdotes… Le pauvre. Puis on va manger thai. Gros repas de fete (le 2e en 2 jours!) et au lit tard, vers 22h30.
Published on janvier 17th, 2011 in
Bandipur
Le lendemain, 31 decembre.
Temps gris. Je grimpe a la colline d’hier en courant, esperant sortir du brouillard. Pas decu. Johan me rejoint. Le lever de soleil espere est la. Mais pas de vue sur les montagnes.
Le temps ne s’ameliore pas.
Nous descendons visiter une grotte. Le guide nous entube (300 roupies au lieu de 200…). Ca devient penible. Bref. Visite banale.
Retour au village vers 13h. Il tombe quelques gouttes. Grosse sieste et glandouille: il pleut trop. Je redige mes resumes, je mets mes photos sur cle USB, je fais le tri.
Ce soir, c’est le Nouvel An! Ca n’a pas l’air de faire vibrer le village. Les cars de touristes ont disparu. La rue principale est vide…
Nous nous offrons un repas gargantuesque a la pension. Pakaudas aux oignons, aux pommes de terre et aux oeufs. Thukpas (soupes aux nouilles), et chicken chapattis! On finit sur deux enormes pancakes avec un Nutella surprise achete par Jo… A 21h10, c’est plie.. On ne va pas attendre minuit. Je finis mon resume, et au dodo.
Published on janvier 17th, 2011 in
Bandipur
Le 30. Nous allons visiter une fabrique de soie, une “silk farm”. Sur le chemin nous retrouvons le Nepalais d’hier. Il est avec des… amis? Voisins? Bref ils viennent de tuer le cochon, et de le bruler en surface. A meme le sol. Les enfants jouent autour, ils alimentent le feu. D’immenses feuilles de bananier sont etendues. Les visceres du porc baignent dans une bassine en inox. Ils luisent au soleil du matin. Avec des lames de rasoirs, les hommes grattent la peau afin d’enlever le maximum de poils. Puis ils le decoupent, de maniere tres organisee. Il a le ventre rempli d’herbes, on dirait des orties. Nous les laissons finir.
La visite de la ferme a soie est nettement plus rapide. Ce n’est pas la periode, il n’y a pas de vers. Mais le monsieur qui nous accueille nous explique tout ca tres bien, en s’excusant pour son anglais approximatif (le notre, enfin surtout celui des deux franchouillards qui m’accompagnent, n’etant guere mieux…).
Retour au centre du village pour le repas de midi. De vieilles femmes portent des fagots de bois, d’autres, plus jeunes, des bonbonnes de gaz, grace a une laniere qu’elles calent sur leurs fronts. L’apres-midi, je dessine et j’ecris ce petit resume des jours precedents…
Je reveille les deux gros dormeurs. Nous grimpons jusqu’au temple de Thani Mai, situe sur une colline surplombant le village. Il est 16h30. La lumiere est doree, les ombres immenses. La vue est magnifique. Les massifs montagneux se detachent nettement. A leurs cimes s’accrochent quelques nuages. Annapurnas, Ganesh Himal, Langtang Lirung, Manaslu… C’est epoustouflant. Les bruits de la vie du village montent jusqu’a nous. Les cultures en terrasse scintillent sous le soleil. Trop bien.
Nous mangeons a notre guesthouse. C’est finalement chez eux que la nourriture est la meilleure. Leurs “pakaudas” (beignets aux oeufs et a la farine de mais) sont veritablement delicieux!
Quelques photos de Katmandou…
http://www.flickr.com/photos/jboudart/sets/72157625600949895/
Published on janvier 2nd, 2011 in
Bandipur
Le 29, depart en bus a 6h30. Direction Bandipur, a mi chemin entre Pokhara et Katmandou. Il fait gris en arrivant de se comprendre, surtout sur les regles du jeu… La seule chose qu’il nous explique, c’est qu’il ne tremble pas quand il boit… Et la, manifestement, il ne tremble pas du tout!
Je dessine a nouveau, je mitraille. Sieste l’apres-midi. Repas dans au village de Dumre, qui n’est qu’a 2 kms a vol d’oiseau de Bandipur. L’ambiance est morose, on a encore paye un prix “touriste” pour le bus qui n’est autre que le bus public, du coup on a le sentiment de s’etre fait balader, impression recurrente tout au long du voyage (Johan m’explique que c’est ainsi depuis le debut de leur periple).
Nous payons un chauffeur de Jeep pour nous monter au village (3h a pieds selon le Lonely!) et la, superbe surprise : la voiture emerge de la grisaille et du brouillard, des collines parsemees de foret luxuriante et de cultures en terrasses apparaissent. Le soleil est eclatant, et nous arrivons dans un village a l’architecture magnifique. Les sourires reviennent. Nous nous installons dans ce qui est surement la plus belle batisse du village, a la Khadgamai Guesthouse. Pas de douche chaude, pas de fenetres aux vitres, le sol en argile et les chiottes a la turque… Qu’importe, c’est le paradis.
Nous visitons le village. Un Nepalais nous invite a jouer au Karum avec ses fils. On passe un bon moment. Il ne parle pas du tout anglais, du coup pas evident un restau pourri, le soir. Je ne suis plus malade, j’ai retrouve l’appetit!
Published on janvier 1st, 2011 in
Pokhara
Le 27. Nous decidons de monter a la Pagode de la Paix, petit monument perche sur une haute colline qui surplombe la ville et offer un panorama tres large sur les environs et les montagnes tout specialement. La grimpette dure un petit moment, et mais la vue en vaut la peine. Le Phewa Tal (le lac que jouxte Pokhara) s’etend a nos pieds, et les montagnes sont bien visibles, bien que voilees par la distance.
Nos estomacs commencent a crier famine lorsque nous redescendons. Retour a notre quartier de Lakeside en barque, par le lac. Il est 15h30 lorsque nous mangeons. Du coup l’apres-midi est court, et le repas du soir frugal.
C’est la que ca se corse, une nouvelle fois, pour moi… Je suis malade toute la nuit. On va passer les details mais j’ai un truc sur l’estomac. Les deux infirmiers diagnostiquent une grippe intestinale. Medocs, et on attend. Je passe cette nuit et la journee du 28 a dormir et me lever pour vomir ou aller au toilettes.
Triste fin pour Pokhara. Johan en a marre et veut repartir trekker. C’est vrai que ca saoule vite.
Published on décembre 28th, 2010 in
Pokhara
Le 26. On flane toujours. Va peut-etre falloir se bouger! On ne sait pas trop ce que l’on va faire dans les jours qui viennent. On potasse le lonely, on discute des differentes options… Tout en sachant qu’on peut changer au dernier moment. Finalement on choisit de rester encore un ou deux jours, puis de partir a Bandipur, un village que le descriptif du Lonely nous donne envie d’aller visiter.
L’apres-midi, nous louons des velos et nous nous rendons au musee de la Montagne. Mouais. Pas mal, sauf qu’il n’y a pas d’electricite (une des nombreuses coupures de courant quotidiennes) et qu’il fait vite tres sombre. Du coup a 17h, vamos! On rentre.
Le soir, repas “French touch!” Alix et Johan ont achete une bouteille de Bordeaux, du pain et du fromage de nak (la femelle du yak). Trop bien! On deguste, assis dehors, sur la terrasse de la pension.
Je ressors faire des photos, de nuit. Je rencontre un Allemand (encore un) un peu perche. Barbu, les cheveux longs, il est en train de manger, assis sur son sac, a cote d’un de ces marchands qui tirent leur roulette et auxquels on peut acheter des plats locaux. Je lui demande ce qu’il fait ici. Il se rend en Inde, a velo, mais actuellement il apprend l’art du massage dans un ashram. Il a un sourire enorme sur le visage, et s’exclame “oooohhh! It’s so great, man!” a chaque chose que je lui dis… Lorsqu’il me propose de gouter sa nourriture, je me dis que je vais vite voir des trucs bizarres.
Dodo a 21h30. On revient a nos horaires de papis…