Le Népal à Pattes

Depart de Johan.

Published on janvier 20th, 2011 in Katmandou

Le 18 janvier.

Johan part aujourd’hui, vers 11h30-12h.

Préparatifs donc, pour lui. Nous, nous flânons. Katmandou est une ville qui est tellement agitée la journée qu’il y a toujours quelque chose qui intrigue les sens : les livreurs à vélo transportant leurs bidons d’eau ou leurs bonbonnes de gaz, les klaxons (derrière vous, devant vous), les vendeurs de tout et n’importe quoi (« You want hash, sir? »), les échoppes sombres à demi-fermées dans lesquelles on aimerait jeter un coup d’oeil, les étals de viande ou de poisson quasiment au niveau du sol, ramassant la poussière soulevée par les motos qui pétaradent. Les enfants qui vous hèlent d’un « Hello! » retentissant, pour montrer leur maitrise de l’anglais et impressionner les copains ; les vieilles au visage burine, sorties tout droit d’un film de Sergio Leone, qui rouspètent parce que vous avez esquissé le geste de les prendre en photo (je les comprends), les chiens errants, galeux, éclopés et borgnes, les boutiques d’articles pour touristes d’où les vendeurs guettent la moindre petite parcelle de peau blanche (synonyme de prix multipliés par dix…).

Bref, un énorme capharnaüm.

Nous disons adieu à Johan, qui quitte la pension chargé comme une mule. Adieux émouvants, embrassades, pleurs, déchirements… Non, je rigole. On sait qu’on va vite se refaire quelque aventure à l’autre bout du monde.

Le soir, direction la colline de  Swayanbunath, d’où l’on peut contempler toute la ville. Pour chaque touriste, il faut payer 200 roupies. les Nepalais ne payent pas, eux. Un peu fort. Mais c’est ainsi depuis le début de notre voyage. Les bâtiments sont beaux, mais laisses a l’abandon. Un gros gâchis. Tout est honteusement sale. Des singes partout (d’où le surnom du lieu, « Monkey Temple »), malades comme les chiens de la ville…